L'arme au bras, sous les étoiles

Publié le par Unité

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"Je crois que le drapeau est brandi. Nous allons le défendre joyeusement, poétiquement. Certains estiment que pour s'opposer à la marche d'une révolution, il faut, pour grouper les volontés contraires, proposer des solutions mitigées et dissimuler dans sa propagande, tout ce qui pourrait éveiller un enthousiasme, éviter toute position énergique et absolue. Quelle erreur ! Les peuples n'ont jamais été plus remués que par les poètes et malheur à celui qui ne saura opposer une poésie créatrice à une poésie dévastatrice.

Pour notre idéal, soulevons ces aspirations de l'Espagne, sacrifions-nous, renonçons-nous, et nous triompherons, le triomphe (en toute franchise) nous ne pourrons l'obtenir aux prochaines élections. Aux prochaines élections votez pour celui qui vous paraîtra le moins mauvais. Notre Espagne ne sortira pas de ces élections. Notre place n'est pas là dans cette atmosphère trouble, lourde, comme celle d'un bordel, d'une taverne après une nuit crapuleuse Je crois que je suis candidat, mais sans foi, ni respect; je l'affirme dès maintenant, au risque de détourner de moi les électeurs. Cela m'est égal. Nous n'allons pas disputer aux familiers les restes de ces banquets pourris; notre place est au dehors, bien que provisoirement nous puissions y assister. Notre place est à l'air libre, sous la nuit claire, l'arme au bras, sous les étoiles. Que les autres continuent leur festin. Nous resterons dehors, sentinelles fermes et vigilantes, pressentant l'aurore dans l'allégresse de nos coeurs. "

Jose Antonio Primo de Rivera

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