L’Irlande venge les peuples trahis par Bruxelles.

Depuis vendredi après-midi, un coup de froid vient de passer sur tout ce que l’Europe compte de mondialistes, d’européistes convaincus. En effet, le peuple Irlandais vient de rejeter le traité de Lisbonne, lui-même piètre camouflage de la Constitution européenne Giscard, dénoncée en 2005 par les Pays-Bas et la France. Incontestablement cette nouvelle constitue un camouflet pour « l’eurocratie », et une lueur d’espoir pour tous les peuples voulant conserver leur indépendance.
Ainsi après des mois d’une intense campagne, où les tenants du « oui », ont comme à leur habitude, usés de tous les chantages, de toutes les manipulations afin de l’emporter, les Irlandais ont répondu NON à l’application du traité de Lisbonne. Pourtant, au début de la campagne tout le monde était confiant. Certes, l’Irlande avait déjà rejetée le Traité de Nice en 2001, mais on l’avait fait revotée et elle s’était ravisée. Et puis, surtout, l’Irlande était le pays d’Europe qui avait le plus profité des avantages offerts par l’Union. Cette rengaine d’une Irlande misérable et arriérée jusqu’en 1973 et passée depuis dans l’ère de la prospérité et de l’abondance nous était servie en boucle par les médias vendus au technocratisme bruxellois. Comment un pays et un peuple qui devaient tant à l’Union Européenne pourraient-ils refuser le progrès de cette même Union ?
Las, le scénario si bien huilé s’est enraillé, à tel point que ces dernières semaines, l’Etablissement tout entier commençait de craindre le pire, et pour forcer la décision sortait l’artillerie lourde. Ne lisait-on pas vendredi matin dans Libération, une tribune particulièrement haineuse d’Alain Duhamel, dans laquelle il stigmatisait l’imbécillité des Irlandais s’ils avaient l’outrecuidance de rejeter le Traité ? Ce donneur de leçon patenté, ainsi que tous ces confrères scribouillards et nos politicards pourris, ont une nouvelle fois montrés leur vrai visage. Celui de la haine et du mépris du peuple, que l’on ne consulte que lorsqu’on est obligé de le faire, et qui est sommé de répondre « correctement » aux questions posées. Ce sont ces pantins qui se prétendent démocrates, c’est à mourir de rire !
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