Juppé, candidat à la mairie de Bordeaux

Publié le par Unité

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L’ancien premier ministre annonce qu’il se représentera bien en 2008.

 
Alain Juppé sera bien candidat à la réélection à Bordeaux l’an prochain. L’ancien premier ministre l’a annoncé lundi lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle il s’est dit «prêt à ouvrir très largement sa liste, à tous ceux qui partagent sa vision de Bordeaux».
 
«Notre ville a changé. L'équipe municipale des années 2008/2014 doit être à son image : rajeunie, riche de sa diversité, ouverte à tous ses quartiers», écrit l’édile dans une lettre qui sera distribuée mardi aux Bordelais.
 
Une nouvelle candidature de Juppé n’allait pas de soi. Privé du grand ministère de l’environnement dont il rêvait suite à sa défaite aux législatives de juin dernier face à la socialiste Michèle Delaunay, l’ancien premier ministre avait laissé entendre à l’époque qu’il pourrait ne pas effectuer de second mandat à la tête de «sa» ville, en lâchant qu’il n’irait «pas au casse-pipe les yeux ouverts».
 
Une crainte que l’été semble avoir dissipé. Alain Juppé sera finalement en tête de la liste UMP aux municipales de l’an prochain. Il semble que les conditions qu’il avait posées avant l’été aient été entendues. L’ancien premier ministre souhaitait voir un rassemblement autour de sa candidature, avec notamment les six élus du Modem actuellement membres de la majorité municipale.
 
Juppé promet de n’exercer aucun autre mandat

Alain Juppé a cependant tiré des leçons de sa défaite de juin. «J'ai entendu votre message: notre ville mérite un maire à plein temps, si vous me renouvelez votre confiance, je n'exercerai aucun autre mandat», explique-t-il dans sa lettre aux Bordelais, promettant que sa candidature est «un choix de coeur, pas un choix professionnel, de commodité matérielle».
 
Il s’est d’ailleurs permis lors de sa conférence de presse unee petite pique à l’égard de l’Elysée, qui a décrété que les ministres battus aux municipales de 2008 ne seront pas tenus de démissionner comme lui-même l’avait été après sa défaite aux législatives. Alain Juppé trouve «très drôle ce changement de doctrine en quelques semaines». «Je suis franchement rigolard là-dessus», conclut-il.
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